top of page
douleur abdominale.jpg

"La seule douleur supportable, c'est celle des autres"
Dr René Leriche

DÉFINITION DE LA DOULEUR :

Le terme douleur est issu du nom latin "dolor" signifiant "la souffrance du corps ou de l’esprit" (CAILLON O., Dictionnaire étymologique, Les Editions Scolaires de Chambéry).

En 1976 l’IASP (International Association for the Study of Pain) la définie en ces termes : la douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable liée à une lésion tissulaire existante ou potentielle ou décrite en les termes d’une telle lésion. Cette définition est très intéressante car elle évoque deux caractéristiques importantes de la douleur.

Premièrement, "la douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle"
D’une personne à l’autre, la perception de la sensation douloureuse diffère pour une même lésion. La douleur va donc dépendre de la valeur que le patient veut bien lui donner en fonction:

     - des circonstances dans lesquelles elle est apparue : à lésion égale, la sensation douloureuse liée à une blessure par balle ou sur un accident de la route, chez ce même patient, ne sera pas vécue de la même façon.
    - de son vécu personnel, de sa culture : un marin exposé au froid toute l’année dans un environnement où il est mal vu de se plaindre, supportera vraisemblablement beaucoup mieux les basses températures qu’un citadin à l’approche de l’hiver.
    - de l’émotion qu’elle peut engendrer : une douleur de la main chez un violoniste n’aura pas le même impact que cette même douleur que chez un animateur radio.

 
Deuxièmement, "la douleur est liée à une lésion tissulaire existante ou potentielle ou décrite en les termes d’une telle lésion" :
La définition admet la possibilité d’avoir mal sans qu’il y ait réellement une lésion et qu’il n’existe pas de fausse douleur. Par conséquent, toute douleur exprimée doit toujours être prise en considération, qu’il y ait lésion ou non lésion ; en fonction de cela, le traitement différera. Nous savons tous qu’une douleur lors d’un chagrin d’amour peut provoquer des douleurs abdominales sans pour cela provoquer de lésion : pourtant, il y’a douleur. Il est évident que la morphine ou le paracétamol ne calmera pas ce type de douleur.

LA DOULEUR AIGUE :
Au stade "aigu", elle est un signal d’alarme indispensable à la survie de l’organisme. Elle est d’apparition brutale ou progressive. La douleur dans la poitrine est indispensable à la survie lors d’un infarctus du myocarde. Ce signal d’alerte impose alors au patient de consulter en urgence afin de bénéficier des soins appropriés à son état. Une fois traitée, cette douleur disparaitra.

LA DOULEUR CHRONIQUE :
Selon l’ IHAS, "c’est une douleur qui évolue depuis plus de 3 à 6 mois et/ou susceptible d'affecter de façon péjorative le comportement ou le bien-être du patient". Au stade chronique elle devient syndrome ou maladie dévastatrice pour l’organisme. Elle n’a plus aucun sens car elle ne fait plus office d’alerte. Elle fragilise le malade, rend les traitements moins efficaces et diminue les chances de guérison.

CONSÉQUENCES DE LA DOULEUR :
Désocialisation, perte d’emploi, troubles du comportement (agressivité, prostration, agitation…),
conflits familiaux, amicaux, perte d’intérêts, troubles de l’alimentation et de l’hydratation, troubles du sommeil, troubles sexuels, problèmes financiers, isolement, repli sur soi, perte d’autonomie, consommation accrue de médicaments, consommation de drogue, d'alcool...
La liste est longue, alors, n'attendez plus !
Grâce à l'Hypno-antalgie®, je peux vous aider à la prise en charge de vos douleurs chroniques afin de retrouver apaisement et confort.
Attention, l'hypnose ne peut pas se substituer à un suivi médical.

 

bottom of page